Les élèves du Lycée Ventadour devant l’engagement dans le maquis

Conformément à une tradition bien établie, le groupe de seconde « littérature et société » du lycée Bernart de Ventadour a réalisé récemment une sortie pédagogique pour conclure l’étude d’une thématique trimestrielle. Le sujet sur lequel élèves et enseignants ont travaillé avait pour titre « l’engagement au risque de l’existence. » Ils se sont rendus avec leurs professeurs Marie-Paule Beysserie (Lettres) et Pascal Bousseyroux  (Histoire) au musée de la Résistance Henri Queuille où ils ont été accueillis par la directrice, Leslie Estrade, qui a présenté avec brio le site et ses liens avec l’histoire de la Corrèze au XXè siècle. Les scolaires ont tout particulièrement étudié l’exposition temporaire sur les maquis de Haute Corrèze et ont travaillé à un questionnaire pédagogique afin de mieux appréhender la notion d’engagement  en temps de guerre, ses enjeux et ses risques.

Le questionnaire a invité en effet le groupe à mesurer la cause première du phénomène du maquis : le refus du STO.  Dans notre région, beaucoup de jeunes gens susceptibles d’être envoyés en Allemagne ont préféré « prendre le maquis » et vivre une vie difficile au milieu des bois ou dans les gorges de la Dordogne. Or, l’attaque du camp du Chambon a montré que même en ces lieux ils n’étaient pas à l’abri et qu’ils ont dû payer parfois au prix fort le choix de la liberté. Si certains élèves ont traité un peu trop rapidement le thème, d’autres ne s’y  sont pas trompés en soulignant à la fin de leurs réponses que l’engagement en ces années noires, c’était « défendre la France » et « mourir pour elle. »

Marie-Paule Beysserie et Pascal Bousseyroux.